Retour vers l'humanité

Doux équateur

Les "fêtes" approchent. Les marchands du Temple de la société de consommation sont plus que jamais là. Des montagnes de chocolat vous accueillent à l’entrée des magasins, où je voudrais ne plus mettre les pieds. Il faut pourtant bien que j’aille faire mes courses, il faut manger pour vivre et non vivre pour manger. Décidément, je sens la déprime arriver, j’ai envie de partir en courant vers le Sud, un pays chaud s’il vous plaît vite. Latitude Zéro.

Sally, take my hand
We’ll travel south crossland...

Ils viennent de sortir un ordinateur en plastique à 100 euros pour les gens du Sud, justement. Il y a une manivelle sur le côté pour le recharger dans le désert. Génial, non ?

Aujourd’hui, j’ai été déverser quelques sacs de bouchons en plastique dans un grand container pour les handicapés. Il faut aider les handicapés, n’est-ce pas ? Si ce n’est pas nous qui le faisons, qui le fera ? Le gouvernement a d’autres chats à fouetter, surtout en ce moment, mais il n’a pas les deux pieds dans le même sabot, lui…

On écrit parce que personne n’écoute (Georges Perros)

Je suis abonné à une newsletter de généalogie, mais je me demande si je dois continuer. C’est assez intéressant, mais ça ne m’apporte rien de nouveau en ce qui me concerne. Il faudrait que je me déplace, c’est le genre de choses qu’il faut faire soi-même, essayer de remplir ces cases vides de mon arbre, des histoires de filles mères et de pères plus ou moins connus… La chair est faible, apparemment, mais je ne m’en rends pas vraiment compte, j’ai un peu l’impression de vivre sur une autre planète.

Aujourd’hui, j’ai fait une partie d’échecs et (contre toute attente) j’ai gagné. Gagner aux échecs, ça fait un peu bizarre, non ? C’est comme quand on perd une réussite… Il paraît qu’un joueur d’échecs, même le plus grand, ne sait jamais s’il va gagner ou s’il va perdre. Ça me rassure…